Ici et Maintenant
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.
-21%
Le deal à ne pas rater :
LEGO® Icons 10329 Les Plantes Miniatures, Collection Botanique
39.59 € 49.99 €
Voir le deal

Nos réactions face aux fins

Aller en bas

Nos réactions face aux fins Empty Nos réactions face aux fins

Message  Crossbow Mar 26 Mai - 18:22

Nos réactions face aux fins

Comme je l’indiquais dans le précédent sujet, chacun d’entre nous développe une réaction-type face aux fins. Le volet psychologique de cette réaction-type est un état d’esprit ou une humeur qui, comme l’air que l’on respire, peuvent devenir si habituels que l’on n’en a plus conscience. Il est donc utile de se remémorer les grandes fins qui ont ponctué sa vie, pour se rappeler ses sentiments et ses pensées de l’époque. Vous constaterez probablement que vous êtes replongé dans ce même état d’esprit chaque fois que vous êtes confronté à une fin. Ainsi, quitter son travail parce qu’on a trouvé l’emploi de ces rêves peut, paradoxalement, réveiller les sentiments de peine et de confusion que l’on a ressentis lors d’une rupture affective difficile. C’est important de le comprendre, car, cela veut dire que certains des sentiments que l’on ressent n’ont rien à voir avec la fin que l’on est en train de vivre : ils résultent de l’écho que la situation présente éveille dans le passé.
Quand une nouvelle transition intervient, on ressort de ses cartons la stratégie dont on s’est doté face aux fins précédentes.
Cette stratégie vise à faire face aux évolutions extérieures et à la détresse intérieure qu’elles engendrent. Votre réaction-type reflète probablement la place que vous occupiez au sein de votre famille étant enfant, tant il est vrai que les familles ont tendance à assigner un rôle à chacun de leurs membres : une personne concentre toute la douleur du groupe, une autre réconforte la première, une autre prend en charge les responsabilités quotidiennes, une autre fait semblant de “gérer la situation”.
Ensuite, vous avez peut-être enrichi votre stratégie en imitant un modèle extérieur ou en l’adaptant à votre situation.

En repensant aux fins que vous avez connues, comment décririez-vous votre stratégie personnelle ? Est-elle brutale, comme pour nier l’impact du changement, ou bien si lente et graduelle qu’il est difficile de se rendre compte qu’il se passe quelque chose ?
Avez-vous tendance à être actif ou passif ? En d’autres termes, mettez-vous fin à la situation de votre propre initiative, ou maissez-vous les choses arriver ? Certaines personnes apprennent très tôt à cultiver une sorte de réceptivité à la coïncidence, ou bien à manipuler les autres pour que ce soient eux qui prennent l’initiative du changement.
Ces personnes ne se sentent jamais responsables d’une fin. Elles affirment ne pas avoir eu le choix, ne pas avoir été maîtresses de la situation.
Attention : Même si vous avez tout intérêt à comprendre votre stratégie face aux fins, votre inconscient se battra comme un beau diable pour vous empêcher d’y voir clair.
Par conséquent vous avez peut-être du mal à vous souvenir des fins que vous avez vécues, ou a identifier votre réaction-type.
Si c’est le cas, prenez bonne note de ces difficultés et abordez la question sous un autre angle. Réfléchissez à l’attitude que vous adoptez généralement à la fin d’une soirée chez quelqu’un ou d’une sortie en ville. Essayez-vous de faire durer le plaisir en lançant de nouveaux sujets de conversation ou de nouvelles activités quand le moment du départ approche, ou bien déclarez-vous brusquement qu’il se fait tard et partez-vous immédiatement ?
Autre possibilité : réfléchissez à une fin plus importante. La dernière fois que vous avez quitté un travail ou que vous avez déménagé, est-ce que vous avez fait vos adieux à tout le monde, ou bien est-ce que vous êtes parti discrètement pour éviter les effusions ?
Nous avons du mal à gérer les fins. Aucune stratégie personnelle n’est plus condamnable qu’une autre, aucune n’indique que l’on ait des problèmes particuliers. Que l’on quitte une soirée avant tout le monde ou que l’on cherche à la faire durer toute la nuit, on poursuit le même objectif : éviter d’être confronté à la fin de soirée. On choisit l’une ou l’autre option, et ce choix est en grande partie lié à la façon dont, enfant, on a appris à gérer la fin des bons moments. D’autres personnes ne tombent dans aucun de ces deux extrêmes. Elles ont appris pendant l’enfance que toutes choses avaient une fin, que cette fin s’accompagnait rarement d’une souffrance intolérable et qu’accepter cette réalité rendait les choses plus faciles. Ces personnes-là ont tendance à prendre les choses comme elles viennent et à faire leurs adieux en temps voulu tout en se préparant à la suite des événements.
Quelle que soit l’attitude que l’on adapte face aux fins, elles représentent la première phase de toute transition. Ensuite vient une phase de confusion et de vide, avant que la vie ne retrouve sa lisibilité et son sens. On peut alors passer à la troisième phase, celle du nouveau départ.
Crossbow
Crossbow
Admin

Messages : 161
Date d'inscription : 20/05/2009

https://icietmaintenant.forumactif.org

Revenir en haut Aller en bas

Revenir en haut

- Sujets similaires

 
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum